Michael était seul et déprimé et travaillait comme à l’accoutumée à la librairie. Ce libraire de 38 ans vivait à New York contre son gré.il avait toujours rêvé de réaliser quelque chose d’important dans sa vie, mais n’avait aucune idée de ce que cela pouvait bien être.. Alors qu’il était perdu dans ses pensées une femme est entrée dans la librairie, elle semblait très excitée et avait les joues toutes rouges, sans doute par ce qu’elle avait couru pour venir jusque-là. Elle s'est présentée et a dit, « Bonjour je suis Margot. Désolée d’être en retard pour le rendez-vous. Est-ce qu’il y a beaucoup de personnes dehors qui attendent ? » Michael était surpris, mais également impressionné par la beauté de cette femme. Elle ne correspondait nullement à l’idéal de beauté prôné par les magazines. Cette petite brune aux yeux verts avait pourtant un charme fou. Il a répondu « Désolé mais je ne comprends pas ce que vous voulez dire ? D'ailleurs, mon nom est Michael. Je travaille ici. » Elle s’est calmée en l’écoutant et elle a continué à parler « je suis auteure, je suis venu de France juste pour le lancement de mon nouveau livre. Mais il semble que mon anglais ne soit pas assez bon pour indiquer le chemin au chauffeur de taxi c’est la raison pour la quelle.je suis en retard ». Michael a souri et d’une voix douce lui a répondu « Votre anglais est parfait, mais l'anglais du chauffeur de taxi n'est probablement pas aussi bon que le vôtre. Par contre, votre mémoire vous joue des tours la dédicace aura lieu dans une semaine. Margot a également souri .elle avait un sourire étincelant qui lui illuminait tout le visage. Michael se sentait un peu gauche, mais il pressentait que cette rencontre allait rompre la grisaille et la monotonie de sa vie quotidienne.
Tuesday, April 29, 2008
Chapitre 1 par Mine E.
Chapitre 2 par quelqu'un :)
Margot et Michael vivaient intensément depuis leur rencontre….Michael pour des raisons d’ordre professionnel a dû partir en Angleterre. Cette séparation leur a permis de se rendre compte de la passion qui les animait.
Mon chéri
Ça fait deux semaines que tu es parti en Angleterre pour tes affaires
Je ne pouvais pas imaginer que tu me manquerais autant. Ta voix fait écho dans la maison et je te parle bien que tu ne puisses pas m’entendre… chaque soir j’attends le cliquetis des clefs dans la serure mais en vain
J’embrasse ma solitude au lieu de te serrer dans mes bras et je déteste dormir sans toi
Toi le soleil qui illumine mes jours je suis abattue sans toi je n’ai aucune raison de sourire j’ai commencé à perdre ma joie de vivre.Je compte les jours
Ton amour éternel
Margot
Chapitre 3 par quelqu'un :)
Ma chérie
Aujourd’ hui c’est notre anniversaire voilà un an que nous sommes ensemble. n’étant point à tes côtés, je voudrais célébrer ce jour avec cette lettre
Loin de toi je me sens perdu même si je sens ta présence où que je sois…
Quand je regarde le sourire des petites filles, autant dire que je te vois …le parfum des fleurs me rappellent ton odeur
Je me sens très chanceux depuis que tu fais partie de ma vie je me réveille chaque matin en sentant un bonheur inouï car je sais que je te parlerai que je te verrai et que je te toucherai j’apprécie chaque moment que nous passons ensemble et quand tu es loin de moi tu me manques
Te rappelles tu le premier jour où nous nous sommes rencontrés j’étais tellement charmé par ta beauté que j’en ai eu le souffle coupé.et chaque jour je te trouve des qualités qui m’impressionnent.
Je suis ton plus grand admirateur et c’est pourquoi je voudrais te proposer de m’épouser
Ainsi je serais l’homme le plus heureux du monde.
J’attends ta réponse avec impatience
Je t’aime
Michael
Chapitre 4 par Tuna K.
La déclaration d’amour de Michael était très franche et Margot l’a beaucoup aimée. Margot cherchait un homme sincère depuis longtemps et Michael avait une personnalité ouverte, il était sympa exactement comme elle voulait. Ils venaient peut-être de pays différents, mais ils avaient l’impression de se connaitre depuis des années...Après sa déclaration, Michael avait invité Margot à diner dans un restaurant chic où ils avaient passé un moment agréable. Le lendemain, ils se sont rencontrés encore une fois et ils sont allés à Central Park. Ils se sont promenés main dans la main comme deux ados. Puis, Michael l’a emmenée partout à New York.
D’un autre côté, l’esprit de Margot était obnubilé par une idée: elle était obligée de retourner à Paris une semaine plus tard...
Margot était interloquée par ce qu’elle avait vécue ces derniers jours, elle voulait seulement sentir l’amour de Michael parce qu’elle avait trouvé l’aura de sa vie à New York loin de sa maison, ses amis, sa famille...Son livre et son histoire s’étaient réalisés...
En même temps, Michael sentait aussi que leur amour augmentait rapidement et leur relation se fortifiait chaque jour. Il n’imaginait pas désormais une vie sans elle, il a décidé de ne pas la quitter...
Chapitre 7 par Özgür V.
L’ex-maîtresse de Michael qui l’aimait encore a décidé de les séparer dès qu’elle a su qu’ils étaient tombés amoureux l’un de l’autre. Ainsi, elle a embauché un tueur à gages.
Un soir pluvieux, Margot se trouvait à la librairie de Michael quand l’assassin y est entré. Il n’y avait pas de clients à ce moment-là. Michael rangeait les livres sur les rayons au premier étage. L’assassin a tiré son pistolet... il était sur le point de tuer Margot...saisi d’un pressentiment, Michael est descendu et l’a remarqué au dernier moment, et lui a lancé une encyclopédie à la tête, tellement fort que l’agresseur est tombé par terre, évanoui. Ensuite Michael lui a attaché les mains et puis a appelé la police.
Après ce moment-là, Michael et Margot se sont attachés plus fort l’un à l’autre.
Margot en a profité pour annoncer à Michael qu’elle devait rentrer sur Paris. Michael lui a alors proposé de l’accompagner. İl y resterait quelque temps et ce serait l’occasion de découvrir Paris.
Chapitre 8 par Saadet B.
Après d’agréables vacances avec Margot à Paris ; Michael est reparti pour retrouver sa vie insipide . Ils avaient décidé de déménager et vivre ensemble à Paris, mais Michael devait annoncer cette décision à ses enfants et à sa famille et les convaincre ; donc il a dû passer un certain des temps pour organiser son départ . Pendant cette durée, Michael a eu beaucoup de difficultés ; il a perdu sa maison après un incendie, sa voiture a été volée. Et par-dessus le marché un de ses enfants, Jason, a été interpellé. Il était accusé de pyromanie. Michael ne comprenait rien à ce que se passait !!! Il y avait enfin quelque chose d’intéressant dans sa vie sans doute un mauvais œil ! Qui donc pouvait bien lui avoir jeté un sort ? …
N’était-ce pas l’aura dont Margot parlait?
Pendant ce temps-là, Margot, qui avait deviné que c’était une mauvaise aura, a fait des recherches et elle a découvert que son ex-mari avait fait de la magie noire à Michael. Elle a prononcé les mots magiques que sa grand-mère lui avait appris pour désenvouter son bien-aimé alors la vie de Michael a repris son cours ordinaire; il a réussi à convaincre sa famille de déménager à Paris, a organisé son travail …Une fois de retour à Paris, il a investi ses économies dans une petite librairie du Quartier Latin.
Le manuscrit de Margot est en bonne voie car tout ce qu’elle vivait lui servait de matière et l’inspirait mais peu à peu à mesure qu’ils se connaissaient mieux Ils se laissaient envahir par la monotonie du quotidien et l’argent leur faisait cruellement défaut. Et peu à peu, tout devenait prétexte à des disputes incessantes.
Chapitre 9 par Mehmet A.
Depuis longtemps, Michael en avait marre des disputes avec Margot.
Alors qu’il buvait son vin dans un café et regardait une femme blonde, il pensait à leur discussion sur l’étiolement de leur amour. En fait, c’était Margot qui prétendait qu’il ne l’aimait pas comme au début de leur amour. Est-ce qu’elle avait raison? Il ne le savait pas. “C’est à cause de son dernier roman,” a pensé Michael. “Elle a le trac et elle ne peut rien écrire donc elle est déprimée et elle craint de ne pouvoir finir son roman. Alors, elle m’accuse facilement. Peut-être elle veut faire plus l’amour, peut- être un enfant, elle a quand même 35 ans… Comment il s’appelait son roman? Ah, ‘
Tout à coup, une femme blonde a commencé à le regarder et elle lui a souri. Mais ce sourire lui a paru un peu factice. Pour quoi? Il ne savait pas. Et puis, Il ne savait pas quoi faire. En plus, cette belle femme ressemblait en peu á Margot. Cinq minutes auparavant, il pensait á Margot mais maintenant il ne voyait que cette blonde charmante. Est-ce qu’il devait aller á sa table ou bien lui envoyer un verre du vin? Elle était très séduisante, comme Margot. Elle avait un cou de cygne, comme Margot. Son sourire ressemblait à celui de Margot mais par contre elle avait un grain de beauté juste au-dessus de sa bouche qui ouvrait toutes les portes de la tentation. Elle portait des lunettes de soleil et une écharpe rouge. “Elle a le look de Marilyn Monroe.” a pensé Michael. “Peut-être elle s’appelle Marilyn Margot.” Il a ri à sa plaisanterie. Alors qu’il riait, la femme blonde l’a foudroyé du regard.
Cependant, il a décidé de lui envoyer un verre de vin. Il a demandé au garçon de lui apporter un Merlot. Michael était très ému. Qu’est-ce qu’il allait faire? Allait-il tromper Margot? Ou l’amour triompherait?
Quand le garçon a mis le verre de vin sur la table de la femme blonde, Michael a vu que la femme murmurait quelque chose á l’oreille du serveur. Michael a paniqué. Est-ce qu’il était vraiment peureux comme Margot le professait ? Mais, que se passait-il ? Que chuchotait cette femme au serveur en regardant Michael ?
Le garçon est venu vers Michael et lui a dit que la demoiselle l’appelait á sa table parce qu’elle détestait boire seule. “Comme Margot,” a pensé Michael et il est allé s’asseoir á sa table. Quand il s’est assis après l’avoir saluée, il a remarqué que sa voix et ses lèvres tremblaient. “Bonjour,” a répondu la femme en enlevant ses lunettes de soleil. Michael était affolé. Pris au piège Il est devenu écarlate... Une vraie douche écossaise. Il était très étonné. Complètement stupéfait. Il a pensé qu’il était devenu fou alors il a bredouillé:
- “Mais, vous êtes Margot… Margot, c’est toi!”
Il était un peu fâché mais en même temps la situation était très drôle. Oui, c’était Margot. Avec une perruque blonde. Elle avait dessiné un grain de beauté au dessus de sa bouche et portait des lunettes de soleil. Elle ressemblait vraiment à Marilyn Monroe.
- “Tu sais, je déteste boire seule,” a dit Margot.
- “Oui, je le sais. C’est pourquoi je suis venu.”.
- “ Ah bon?”
- “Bien-sûr… mais à quoi tu joues ?
- “poisson d’avril ou passion d’avril!”
- “Flûte! Bon, alors, j’ai une surprise pour toi, mais elle n’est pas ici”
- “C’est où?
- “C’est chez nous.”
- “Bien, on va la voir!- “D’accord!” a dit Michael et il lui a pris les mains et l’a embrassée sur son faux grain de beauté. Ils se sont regardés et tout à coup ils ont commencé à courir main dans la main chez eux. L’amour avait encore vaincu par hasard.
Chapitre 11 par Sedef O.
Margot a téléphoné à Michael. “Elle est nerveuse” a-t-il pensé. Elle lui a téléphoné parce qu’elle n’avait pas pu le voir depuis que sa famille était arrivée Paris, c’est-à-dire depuis une semaine. On dit que les distances renforcent l’amour mais Michael était stressé. Certainement, son amour pour Margot n‘avait pas diminué mais il était convaincu qu’il y aurait des problèmes qui abimeraient leur relation. Margot a promis qu’elle parlerait de lui à sa famille. Premièrement ils étaient ravis qu’elle ait un “ami” libraire. Ils se sont réjouis qu’elle ait des fréquentations intellectuelles.. Mais c’était seulement un ami Une relation avec cet ami, américain de surcroit, était improbable. Un mariage! Non, il ne fallait pas y songer.. “C’est incroyable” cria la mère de Marie.”C’est de la folie.” Un amerloque dans la famille c’était impensable.et ils ont demandé à Margot s’il était riche cela pouvait sans doute jouer un rôle dans leur décision mais c’était bien là le problème Michael était pauvre comme Job : celui-ci ne gagnait que de quoi vivre chichement.
Même si Margot a protesté de toutes ses forces et a défendu les qualités morales de son ami ils n’ont rien voulu entendre alors elle leur a dit leur quatre vérités et en leur reprochant leur égoïsme, leur chauvinisme, leur mercantilisme. Ses parents l’ont priée de ne plus mettre les pieds chez eux. Margot était bouleversée et déstabilisée, elle a même songé à suivre une psychothérapie, mais ne voulait rien laisser paraitre. Pourtant, inconsciemment, elle reprochait à Michael la rupture avec sa famille.
Chapitre 12 par Özgün Ü.
Chapitre 14 par Hilal Y.
Chapitre 15 par Aslıhan S.
Leur relation était en danger. Mais, il y avait autre chose, de sombres nuages qui flottaient dans l’air, une autre menace. C'était le travail de Michael. Il avait décidé par amour de vendre seulement les livres de Margot quand il s’était installé dans le quartier latin. Le travail avait bien continué jusqu'au jour où ils ont commencé à se disputer. Margot participait aux conférences pour être interactive avec ses fans. Mais, elle ne visitait plus la librairie depuis leur dispute. Michael a décidé de demander l'aide de Margot. Il lui a téléphoné et lui a proposé d’organiser une dédicace ou elle irait signer les livres qui seraient vendus ce jour-là. Malheureusement, elle n'a pas accepté. Cet après-midi-là, Michael se retrouvait en tête-à-tête avec le chagrin et la déception.
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Michael manquait à Margot. Bien qu’elle soit sûre de sa décision de quitter Michael, elle était triste et mélancolique. Elle ne pouvait pas travailler, elle restait toujours dans son lit. La voix mutine de China Forbes, l’égérie de Pink Martini lui faisait écho : “Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier et puis je fume!”
Elle se demandait, “Comment en sommes-nous arrivés à ce point? Nous, le couple parfait et notre amour éternel!” Elle regrettait tous les mots d’amour que Michael lui avait dits. Ils étaient si nuls, si dénués de sens et si faux à ce moment- là. Elle était déçue et elle se sentait dupée. Il n’y a pas d’amour éternel comme dans les chansons ou dans les livres (même dans ses livres !), tout n’était que mensonge. Elle avait perdu confiance en l’amour.
Elle ne voulait plus sortir de la maison puisque tous les quartiers de Paris lui rappelaient Michael, ainsi que toutes les librairies et les livres.
Chapitre 16 par Gözde K
Dans un tout petit café, à 9 heures du matin, elle a attendu Michael, , pendant une heure. Ils s’étaient donné rendez vous. Malgré ça, elle n'était ni inquiète ni nerveuse. Elle était sur le point de partir quand il est arrivé. Ça l’embêtait parce qu'elle aurait préféré retourner chez elle, au lieu de le rencontrer. Leurs rendez-vous n’étaient plus aussi amusant qu’auparavant. Michael lui a demandé pardon pour son retard et s'est mis à en raconter la raison, mais elle ne l'écoutait pas. Cela ne l’intéressait plus. Elle aurait été même encore plus contente s’il n’était pas venu. Quand il a fini de parler, il lui a donné un baiser, elle ne ressentait plus rien pour lui. Tout ce qu'ils avaient vécu avait affaibli la force de son amour. Et maintenant rien, le vide criant, le néant du désert Cupidon, il ne restait plus rien.
Pour Michael la situation n'était guère différente. Il essayait de sembler souriant parce qu'il l'avait fait attendre sans raison. Il s'était promené dans les rues pour ne pas aller à leur rendez-vous.. Et maintenant, il ne pouvait pas regarder la femme qu’il aimait dans les yeux. Il avait bien tenté de rallumer le feu de l’ancien volcan par un baiser mais tout était fini entre eux. L'amour était déjà parti, envolé. Et maintenant ce qui les tenait ensemble, c'était leurs souvenirs mais ils ne pouvaient plus leur suffire.
Ils se taisaient sans un regard, sans une mimique, sans un mouvement, le bruit de la télé était le seul bruit perceptible dans le café.
Ils se préparaient à dire adieu à leur amour. C’était le dernier espoir, ces retrouvailles dans le café témoin de leur flamme passée. Et maintenant, la question vitale, qui pourrait oser dire adieu à l'autre? Qui pourrait balayer tous les souvenirs. Ce ne serait pas Margot, elle était bien trop fragile, et depuis qu’elle s’était aperçue qu'elle ne l'aimait plus, elle ne le regardait plus dans les yeux. Elle ne pouvait plus... mais quelqu'un devait l'avouer.
Malheureusement, Michel n'était pas plus courageux qu’elle. Il regardait la femme qu'il aimait follement. Elle était restée la même, rien n'était changé. C'est pourquoi il préférait se taire au lieu de demander de se séparer. Il pensait qu'il pourrait même se marier avec elle pour ne pas la blesser.
Brusquement le silence absolu a été interrompu par la sonnerie du portable de Margot. Apres avoir parlé avec son correspondant, elle a annoncé à Michael qu'elle devait partir. Et leur rencontre malheureuse a fini ainsi... Et maintenant, qu’allaient-ils faire de tout ce temps que serait leur vie ?
Chapitre 17 par Gün Görkem
Et la morosité continuait… Il y avait des semaines qu’ils s’étaient disputés. Tous les deux avait préféré vivre dans leur ville respective, malgré qu’un léger sentiment amoureux puisse subsister dans l’air.
Désormais Margot a voulu mettre de la distance dans ses sentiments envers Michael car elle ne voulait assurément pas bouger.
Après la tempête sensuelle, elle s’était forcée à trouver un dernier geste et dernier détail afin de se persuader de continuer à vivre à Paris .Elle croyait produire ses œuvres à la seule condition que Paris puisse la nourrir intellectuellement et émotionnellement.
Et puis Michael est parti en Amérique aveuglé par le chagrin. Il était brisé.
A la fin de cette période où Michael vivait ce qui devait être une évidence de toute leur relation, il savait que vivre dans d’autres pays du monde n’était pas facile.
Après quelque temps, il attendait juste un coup de fil d’elle. Il se promenait à longueur de journée, promenades qui ne pouvaient que rassurer son esprit ; il écoutait de la musique la plupart du temps.
Au fond il voulait continuer bien que leur situation soit devenue insupportable, il la jalousait encore, il avait perdu confiance parce qu’elle ne répondait plus depuis longtemps aux appels téléphoniques. Il avait peur de voir la vérité en face. Il avait décidé de laisser du temps au temps…
Margot s’était attelée à son nouveau roman dont le titre n’était pas encore fixé. Son éditeur penchait pour « L’aura de l’amour », mais cela ne la satisfaisait pas.
Margot continuait de vivre à Paris. D’autant qu’elle vivait des amours multinationaux, mais elle ne pouvait pas quitter Paris, même si elle était tombée amoureuse à chaque fois ?
Tout comme elle ne s’écoutait pas, elle continuait à vivre sa vie. Avec l’arrivée du printemps, le temps était très agréable à Paris, les gens se promenaient sur les bords de Seine, fredonnant des chansons d’amour. Le ciel virait au rouge, toutes les couleurs flamboyaient de partout, Le parfum de la pluie se faisait sentir aussi. Il n’y avait pas de spleen, ni de larme, ni de cauchemar et elle s’était laissée aller aux mains de Paris.
Ces derniers temps, elle avait décidé d’apprendre le japonais, de se familiariser avec le Kanji, l’hiragana pour les conjugaisons, les particules, les mots sans kanji, le Katakana pour les mots d'origines étrangères, les onomatopées, les noms scientifiques…. Son prochain roman serait publié en japonais, restait à trouver le titre …
Chapitre 18 par Damla E.
Margot avait besoin de vacances. Ainsi, elle a décidé de partir en Suisse, pour les vacances de ski. Le premier jour aux “ quatre vallées “, le soleil brillait, les oiseaux chantaient et elle se sentait déjà mieux. Elle a respiré à pleins poumons l’air régénérant de la montagne, qui lui avait tant manqué.
Elle a fait la queue pour la remontée mécanique pour deux personnes et elle était assise avec un homme. A un moment, elle a perdu l’équilibre et elle était sur le point de tomber lorsque l’homme l’a retenue. Margot était terrorisée, en proie à la panique et elle l’a regardé pour la première fois. Il avait les cheveux noirs et les yeux verts qui brillaient. Il avait l’air sportif et charmant. Il était très beau, « il ressemblait aux statues grecques » a pensé Margot l’espace d’un instant.
-Ça va, a demandé la statue d ‘un ton où transpirait l’inquiétude.
-Ah oui ça va, a bégayé Margot, merci. Elle avait rougi en se rendant compte qu’elle était encore dans ses bras. En ce moment là, Margot a décidé du titre de son dernier livre. Elle l’appellerait “Le ré-amour”.