Tuesday, April 29, 2008

Chapitre 17 par Gün Görkem

Et la morosité continuait… Il y avait des semaines qu’ils s’étaient disputés. Tous les deux avait préféré vivre dans leur ville respective, malgré qu’un léger sentiment amoureux puisse subsister dans l’air.

Désormais Margot a voulu mettre de la distance dans ses sentiments envers Michael car elle ne voulait assurément pas bouger.

Après la tempête sensuelle, elle s’était forcée à trouver un dernier geste et dernier détail afin de se persuader de continuer à vivre à Paris .Elle croyait produire ses œuvres à la seule condition que Paris puisse la nourrir intellectuellement et émotionnellement.

Et puis Michael est parti en Amérique aveuglé par le chagrin. Il était brisé.

A la fin de cette période où Michael vivait ce qui devait être une évidence de toute leur relation, il savait que vivre dans d’autres pays du monde n’était pas facile.

Après quelque temps, il attendait juste un coup de fil d’elle. Il se promenait à longueur de journée, promenades qui ne pouvaient que rassurer son esprit ; il écoutait de la musique la plupart du temps.

Au fond il voulait continuer bien que leur situation soit devenue insupportable, il la jalousait encore, il avait perdu confiance parce qu’elle ne répondait plus depuis longtemps aux appels téléphoniques. Il avait peur de voir la vérité en face. Il avait décidé de laisser du temps au temps…

Margot s’était attelée à son nouveau roman dont le titre n’était pas encore fixé. Son éditeur penchait pour « L’aura de l’amour », mais cela ne la satisfaisait pas.

Margot continuait de vivre à Paris. D’autant qu’elle vivait des amours multinationaux, mais elle ne pouvait pas quitter Paris, même si elle était tombée amoureuse à chaque fois ?

Tout comme elle ne s’écoutait pas, elle continuait à vivre sa vie. Avec l’arrivée du printemps, le temps était très agréable à Paris, les gens se promenaient sur les bords de Seine, fredonnant des chansons d’amour. Le ciel virait au rouge, toutes les couleurs flamboyaient de partout, Le parfum de la pluie se faisait sentir aussi. Il n’y avait pas de spleen, ni de larme, ni de cauchemar et elle s’était laissée aller aux mains de Paris.

Ces derniers temps, elle avait décidé d’apprendre le japonais, de se familiariser avec le Kanji, l’hiragana pour les conjugaisons, les particules, les mots sans kanji, le Katakana pour les mots d'origines étrangères, les onomatopées, les noms scientifiques…. Son prochain roman serait publié en japonais, restait à trouver le titre …

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